D’après le titre d’un roman de Anne BRAGANCE, ‘Tous les désespoirs vous sont permis’, Flammarion,1973. L’ampleur de la matière considérée ici tout autant que la difficulté à suivre les méandres parfois piégeux de l’écrit en création (et tout particulièrement la boucle vertuo-vicieuse et généralement kilométrique que celui-ci forme avec la...
Il est pour le moins peu enthousiasmant de porter le regard sur un quotidien et un vivre ensemble chaque jour un peu plus dégradés, un peu plus dystopiques. Derrière l’agitation confuse du moment, les tendances de fond néanmoins se confirment, que j’ai développées ailleurs (il y a un an déjà...
A mesure que s’imposent, presque jusqu’au dernier des malvoyants, les évidences des crises écologiques et donc tout autant sociales et économiques dans lesquelles nous avons commencé à bien nous engluer déjà, nous sommes invités, après avoir fait preuve de lucidité tardive, à formater notre vision du lendemain (et donc ipso...
> Penser constitue un essai désespéré de mettre un peu d’ordre dans le bouillonnant délire de l’existence. La moindre de nos perceptions déjà ne constitue qu’une tentative de canaliser un terrifiant chaos. La seule attitude raisonnable ne peut donc être que le déni. Renoncez !
> Communiquer au sujet de la pensée se situe dès lors dans l’ordre du délire sur le délire. Sans parler de la succession des filtres: signaux électriques, impulsions, clavier, écran, … Alors, à quoi bon continuer ?
> L’auteur de ces lignes étant arrivé au seuil du dernier stade de l’existence, il se retrouve par là-même hautement suspect. Le minuscule moment qu’a constitué sa trajectoire filante, dont il n’a au fond qu’une conscience très partielle / partiale, au travers d’un moi étriqué flanqué d’une mémoire spongieuse, ne devrait en rien constituer un centre d’intérêt. Mais oui, quel intérêt ?
> Le pseudo-réalisme qui caractérise les pages de ce blog n’est sans l’ombre d’un doute qu’un pessimisme déguisé, destiné à vous pourrir une existence déjà bien difficile à endurer. Aimez-vous tant souffrir ?
> Vous me faites pitié … un peu. Vous êtes là à vous apprêter à subir cette prose alors que vous pourriez, peinard, profiter du match de rugby qui passe dans quelques minutes à la télé ou lire le dernier BHL. Il suffirait d’un clic …
(*) J’ai appris que, sur un site web ou un blog, pour capter l’attention du visiteur, il convient de pratiquer ce genre d’accroche !
Cinq types d’articles:
> brins de vie, expériences et anecdotes, plus ou moins commentées
> tentatives de penser ces ‘brins de vie’
> disputaisons autour d’un thème, un peu à la manière d’un Rutebeuf
> métalogues: « se dit lorsque la communication d’une idée ou d’une émotion s’organise en étroite concordance avec l’idée ou l’émotion elle-même. » (wiktionnary)
> aphorismes: « Un aphorisme est soit une demi-vérité soit une vérité et demie » (Karl Kraus)
A suivre … ou non
> recherches ou récits au long cours (déroulés sur plusieurs articles), identifiés chacun par un mot-clé (p.ex. Haut-Atlas-1 ou ‘Haut les coeurs !’)
> fées d’hiver: plus anecdotique, ponctuel
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