Inintelligence naturelle vs intelligence artificielle

Plus on en parle, moins on comprend. Comme si la saturation de tribunes, d’appels solennels, d’avertissements et annonces diverses, triomphantes un jour, catastrophiques le lendemain, d’injonctions multiformes, de conclaves et de tentatives législatives et réglementaires plus ou moins confuses participaient d’un brouillard toujours un peu plus opaque à mesure que, sortis des limbes médiatiques dans lesquels il se trouvait confiné depuis des décennies, le sujet prend une stature incontournable.


Autant, dans les posts parus ici au cours des trois dernières années, m’était à plusieurs reprises apparu l’intérêt d’examiner sous différents angles (le contrôle social dans ‘Apocalypse – suite et fin‘ en mars 2021; la remise en question de notre identité, l’IA comme sujet et non plus comme objet dans ‘Sommes-nous assez bêtes ?’ en février 2023 ; l’IA comme schème de compréhension des évolutions technologiques et sociétales en cours en janvier 2024 avec ‘Tous les désespoirs nous sont permis’) les logiques qui présidaient à la construction technique mais également socio-politique ou ontologique de l’IA, autant la saturation médiatique évoquée plus haut aura eu sur ces projets d’écriture un effet franchement dissuasif. Un espace médiatique et social imprégné ad nauseam sans qu’il soit jamais question de comprendre ce qui nous arrive et encore moins d’exercer quelque velléité de nous en emparer en tant que citoyens déterminés à exercer une certaine capacité de choisir aura opportunément renforcé une tendance procrastinatoire naturelle.
Un petit matin clair …
Jusqu’à ce que le climax de l’incurie auquel nous sommes semble-t-il rendus aujourd’hui en la matière m’apparaisse, un petit matin clair, tel la nième répétition d’une pièce qui ne nous est pas inconnue. Sur des sujets, un peu moins disruptifs peut-être, tels la 5G, la surveillance algorithmique, la numérisation totale de pans entiers de notre existence ou les véhicules (dits) autonomes, vous rappelez-vous avoir été un jour consulté(e) par qui que ce soit, voir même basiquement informé(e) à charge et à décharge ? Ne sommes nous pas au contraire à tous les coups placés devant des espèces d’évidences, comme s’il s’agissait de phénomènes ‘naturels’, une sorte de croissance organique ou de progrès incontournable/inévitable/indiscutable de l’espèce et de la société humaine ? Et là je viens de parcourir rapidement les cinq ou six dernières années de l’actualité technique, mais nous pourrions remonter à Jacques ELLUL et son système technicien, voire bien plus loin encore, nous verrons cela plus tard sans doute. Une intuition qui se révéla apte à réveiller une motivation en hibernation. A moins, au contraire, que le caractère disruptif de l’IA soit tel qu’il nous faudrait la considérer différemment, non plus comme le dernier avatar en date, mais peut-être la clé de voûte qui manquait à la technostructure pour parfaire sur nos existences son emprise (que pouvons-nous encore seulement désirer sans elle ? À fortiori contre elle?). Ce qui ne réduit en rien bien entendu l’intérêt que nous pourrions trouver à la question. Le dormeur se réveille, profitons-en.
Nous voilà donc repartis sur les sentiers, munis de points d’interrogation en guise de bâtons de marche, comme d’hab. N’imaginons pas cependant que nous sommes là pour une petite balade pépère au grès des concepts, dans un monde idéel. Car c’est sur des terres de pouvoir et de domination que nous nous apprêtons à cheminer. Sans oublier l’épais brouillard médiatique que nous évoquions dans les premières lignes de cet article. L’usage du vocable ‘intelligence’ du début rend confus l’exercice, tant les performances de ces dispositifs numériques n’ont rien à voir avec l’intelligence. Il nous faudra (et ce n’est pas à mes yeux le moindre intérêt de l’exercice) nous défier des termes usités, esquiver les interrogations biaisées, enjamber les trous noirs de la pensée dont sera semé notre parcours. Bref, reconquérir un langage et une pensée d’émancipation.

Nous ne parlons pas non plus depuis un poste d’observation détaché de toute influence, installé sur la planète Mars (qui d’ailleurs ne perd rien pour attendre, à en croire des gens comme Elon Musk) ou dans un labo aseptisé dont chaque paramètre physique serait placé sous contrôle. Nous nous déplaçons, il faut bien le dire, au travers d’un champs de ruines. Au regard critique en effet, le monde apparaît aujourd’hui terriblement ravagé déjà par quelques générations humaines productivistes et techniciennes, hautement destructrices. Deux siècles de ravages, culminant durant les dernières décennies avec le déferlement des hordes d’Attila au cri de guerre « Move fast and break things ». Les barbares s’en sont donné et s’en donnent encore, plus que jamais, à cœur joie. Nous y reviendrons dans un instant car il est imprudent de s’engager en de telles contrées sans en avoir quelque peu étudié la carte.

Je n’ai aucune idée un tantinet structurée par contre de la manière dont il conviendra de s’y prendre pour progresser. Comment traiter des questions tellement fondamentales qu’elles disparaissent derrière l’ossature de nos institutions, de nos habitus et de notre vivre ensemble, couvrant la quasi totalité de notre existence, déterminant nos désirs tout autant que les taches aveugles de notre représentation du monde et de nous-même. Je ne connais qu’une seule approche qui fréquemment déjà s’est révélé féconde et heuristique : repérer dans la pelote un bout de fil qui titille mon intuition, m’en emparer et tirer dessus pour voir ce qui en ressort … Et le bout de fil qui en ce moment titille mon imagination est celui du ‘je’. Nous y viendrons très vite, dans la première partie de notre épopée.
Un champs de ruines
Il nous faudra au préalable détailler quelque peu ces ruines fumantes évoquées un peu plus haut, dans lesquelles prennent place les phénomènes que nous souhaitons observer. Y jeter un regard cru, loin des discours dominants. Il est frappant de constater à quel point en effet, depuis la dernière fois où nous nous sommes livrés à un tel exercice, à de très nombreux égards, le paysages de nos existences s’est considérablement altéré.
Sur le plan de la gouvernance, on observe la constriction des états-nations, très largement soumis aux accords internationaux (Union Européenne, OMC, etc.) qui corsètent strictement leurs capacités d’action (p.ex. Tribunaux d’arbitrage privés ou
Investor-to-State Dispute Settlemen , politique monétaire et budgétaire , mécanismes de solidarité sociale, etc). La crise des subprime (2007-2008) puis la Covid 19 ont fortement réduit leurs capacités financières, les états ayant dirigé des moyens financiers considérables vers le secteur privé, le plus souvent d’ailleurs sans contraintes, contrôles ou contre-parties. Sans oublier que dans l’UE les états s’interdisent depuis le Traité de Maastricht, euh de Lisbonne pardon, de se financer auprès de leur banque centrale, pour le plus grand bien des institutions financières privées. En s’astreignant donc à suivre les critères du marché (c’est-à-dire l’intérêt exclusif des fonds de placement) aux dépends de leurs propres choix sociaux et économiques. Une réelle mise sous tutelle donc. Or il est une distinction incontournable entre ces institutions: l’institution étatique dans les démocraties représentatives constitue le sommet d’une pyramide censée répercuter les choix des citoyens de la base (même s’il s’agit d’une vision un peu perverse, mais ce n’est pas le lieu où en discuter) alors que les institutions interétatiques sont dépourvues de tout mécanisme destiné à prendre en considération nos choix (si ce n’est à la limite pour l’UE, avec un parlement lointain, aux capacités d’influence strictement réduites).
La taille, la capacité financière et la rapacité des grands groupes économiques (et des patrimoines privés aussi d’ailleurs) ayant cru fortement en parallèle, les rapports de pouvoir se sont inversés depuis le début du millénaire. Le fonds d’investissement BlackRock, à titre d’exemple, gérait fin 2023 un encours de plus de dix mille milliards de dollars, ce qui lui confère une puissance financière comparable ou supérieure à celle de nombreux états.
Se déroulant plutôt en coulisses jusque là, cette influence plus ou moins directe du monde économique et financier sur la politique des états apparaît depuis quelques années au grand jour, quitte à adopter la forme caricaturale de l’élection du président du pays le plus puissant du monde grâce au soutien de l’homme le plus riche du monde ayant acquis (dans le but unique bien évidemment de détenir ce levier de puissance décisif) le réseau social le plus répandu. Ledit multimilliardaire disposant en retour d’une influence déterminante sur les structures et le fonctionnement de l’état. On aura noté au passage les applaudissements d’une partie du monde politique français pourtant déjà passablement aux ordre des intérêts économiques et financiers, salivant à la perspective d’une telle prise de pouvoir dans l’hexagone. Les tribunaux privés d’arbitrage constituent le parfait exemple de processus échappant totalement au contrôle public, contraignant les gouvernements (censés nous représenter rappelons-le à nouveau). La porosité, devenue complète, des limites entre le monde des élites économiques et celui de la caste politique (les élites économiques et politiques étant devenues totalement interchangeables non pas seulement de par leur milieu social d’origine ou les formations reçues mais aussi au sens très littéral du terme) aura également contribué à l’abolition radicale de la distinction entre intérêts privés et publics.
Récemment le processus est monté d’un cran alors que la première fortune mondiale interpelle directement les gouvernements (censés, dans nos régimes dit démocratiques, représenter la volonté populaire, c’est à dire la vôtre ou la mienne) voire soutient très activement, via l’adaptation des algorithmes du réseau social X ou par des transferts financiers importants, les mouvements de la droite extrême, notamment lors de processus électoraux décisifs. On notera néanmoins que le procédé n’est pas nouveau puisque en France quatre-vingt pourcent de la presse écrite et plus de cinquante pourcents des chaînes de télévision sont aux mains de grandes fortunes. Nous sommes juste passés ici à l’échelon transnational.
A l’influence économique acquise par le monde des affaires et de la finance sur les états et gouvernement, il convient d’ajouter un impact idéologique considérable. Depuis Margaret THATCHER nous avons connu le règne incontesté (TINA) du libéralisme et la progressive mise en propagande de la plupart des discours médiatiques. Aujourd’hui, à cette imprégnation libérale sans partage, s’ajoutent les valeurs libertariennes promues de façon de plus en plus apparente par le secteur économique sans doute le plus influent, celui des technologies numériques (auquel d’ailleurs – comme par hasard – nous nous frotterons dans ce texte avec notre intérêt pour son dernier fleuron, l’IA). Le libertarianisme a quitté sans complexe les salons de la Silicon Valley pour alimenter la tronçonneuse de Millei avant de s’attaquer, tout bientôt, à l’administration états-unienne et aux pauvres mécanismes de solidarité en place au pays de l’Oncle Sam. Et ceux qui ont toujours voulu voir se croire alliés de ce grand pays découvriront qu’ils n’en sont au mieux que les vassaux …
Autre tendance du jour, essentielle pour comprendre ce qui est en cours avec l’IA, la montée du bellicisme. Certes le retour de la guerre en Europe nous aura secoués
bien plus que les innombrables conflits, toujours terriblement délétères, menés en permanence un peu partout sur le globe sans que notre confort moral ou matériel en soit significativement altéré. Ce petit travers perceptif égocentrique une fois digéré, il nous faut constater la croissance considérable, partout, des ressources consacrées à l’armement. Or le rapport entre technique et armement est fondamental. Et l’histoire de l’IA au cours des dernières décennies est avant tout militaire. L’affaiblissement constant des normes internationales mise en évidence par les guerres en cours (Gaza, Ukraine) participe du recul des structures étatiques et inter-étatiques.
Les bouleversements écologiques qui déjà percutent de nombreuses existences – raréfaction des ressources (eau, énergie, denrées alimentaires, minerais), altérations profondes du climat (et donc problématique du recours aux énergies fossiles), effondrement de la biodiversité – sont directement impactés par le développement effréné de l’industrie numérique et de l’IA en particulier. La perte de pouvoir des états, évoquée plus haut, signifie également qu’ils n’ont plus en main les leviers susceptibles / de développer des politiques de réduction des facteurs impliqués dans ces bouleversements écologiques, abandonnant de facto ceux-ci à des aréopages dont la seule et unique préoccupation – quels que soient les discours tenus ou les belles images employées – est l’enrichissement le plus rapide et le plus efficace de quelques millions de privilégiés. Ce qui nous amène tout naturellement (car si l’écriture en cours ici est bien obligée de découper en fines tranches le réel avant de la passer sous l’oculaire du microscope, la matière abordée est en fait cohérente, même si polymorphe, conséquente) a évoquer la croissance continue des inégalités, que ce soit à l’échelle locale ou globale, à laquelle participent activement les évolutions technologiques en cours.
Cerise sur le gâteau (ou couvercle sur la poubelle puante, nous verrons plus tard),
nous apprenons que l’IA, ô divine surprise, constituerait le champion des dispositifs technologiques qui sauveront l’humanité du gouffre dans lequel elle s’enfonce, sans que nous ayons à remettre en cause quoi que ce soit qui participe de la machine à produire du pognon, au sein de laquelle nous tentons désespérément de protéger notre petit confort. La fuite en avant technologique censée nous sauver de tout et de son contraire a de beaux jours devant elle …
Toute réflexion sur l’état du monde et sur les possibilités d’y intervenir, si elle commence par admettre que son point de départ est, hic et nunc, un désastre déjà largement accompli, bute sur la nécessité, et la difficulté, de sonder la profondeur de ce désastre là où il a fait ses principaux ravages : dans l’esprit des hommes.
Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable chap XI — René Riesel & Jaime Semprun — 2010 — Encyclopédie des nuisances
L’humain technologisé
Nous manquerions effectivement un pan essentiel du tableau que nous sommes occupés à brosser en n’évoquant pas le volet ontologique de ce champs de ruines. Poursuivons notre lecture de RIESEL et SEMPRUN cités ci-dessus. « Un cliché rebattu, qui prétend résumer de manière frappante les ‘ impasses du développement ’, et appeler à la contrition, affirme que pour assurer le mode de vie d’un Américain moyen à l’ensemble de la population mondiale, il nous faudrait disposer de six ou sept planètes comme la nôtre. Le désastre est évidemment bien plutôt qu’un tel ‘ mode de vie ’ – en réalité une vie parasitaire, honteuse et dégradante (…) – semble désirable et soit effectivement désiré par l’immense majorité de la population mondiale. (Et c’est pourquoi la vulgarité des nantis peut s’exhiber avec une telle complaisance, sans plus rien conserver de la retenue et de la discrétion bourgeoises : ils suscitent l’envie – il leur faut tout de même des gardes du corps – mais pas la haine et le mépris qui préparaient les révolutions.) Ce dernier constat aujourd’hui commence sans doute à dater …


Au-delà même cette réflexion relative à l’économie de nos désirs, la fascination suscitée par les productions technologiques, notre incapacité à les questionner, notre dépendance à leur égard, de plus en plus complète, dans tous les aspects de notre existence, y compris les plus intimes, la délectation avec laquelle nous nous vautrons dans les ‘facilités’ confortables mises à notre disposition (moyennant finances évidemment), notre admiration pour ce que nous qualifions de prouesses, révèlent la honte que nous semblons éprouver pour notre humanité et ses limites. Et en particulier notre organicité, notre appartenance au même monde que la bactérie, le ténia ou la tortue. Et si nous pouvions nous débarrasser de tout cela ? Manger de la viande synthétique, des aliments ultra transformés qui auront perdu toute trace d’une quelconque origine agricole. Confus de devoir encore nous dissimuler derrière la porte des toilettes pour évacuer quelque excrétion. Quant à l’insulte suprême à l’individu-dieu exalté de partout, la limite organique insupportable, c’est-à-dire la mort, nous y mettrons fin. Le contenu d’un cerveau si périssable, tellement limité, numérisé, transféré sur support magnétique, directement connecté à l’internet, boosté par l’intelligence artificielle, tels sont les fantasmes transhumanistes. L’humain intégralement technologisé. Sans doute ces récits fantastiques font-ils encore (un peu) sourire mais ils s’intègrent progressivement au mythe commun et dénoncent nos sourdes angoisses et notre frustration permanente, notre refus de la vie et de la mort.
Dialogue avec ChatGPT
Voilà pour le tour d’horizon du paysage au sein duquel nous commencerons nos explorations autour du thème de l’IA, que je qualifiais tout à l’heure de ‘champs de ruines’. L’idée n’étant pas de s’appesantir outre mesure sur ces navrants constats, sans plus attendre nous allons plonger la main dans la dense pelote des informations et non-informations relatives à l’IA pour en extraire un premier fil, aux fins d’assouvir quelque peu notre soif de comprendre ce qui nous arrive. Intuitivement, ainsi que je l’ai écrit plus haut, c’est la piste du ‘je’, de l’identité dont j’ai choisi de m’emparer. Il y a un peu plus de deux ans, lorsque ChatGPT a été mis à disposition du grand public, je me suis bien entendu livré à l’expérience du ‘prompt’ ou invite. A l’invite en question, dont le contenu n’importe pas ici, le dispositif a répondu par quelques lignes énoncées à la première personne. « Je ne peux répondre, etc …. ». Je n’avais pas affaire semble-t-il à une machine mais à un interlocuteur. Je peux entrer en interaction avec mon ordinateur, par exemple, qui répondra à mes interrogations sur l’état du disque dur , la mise à jour de telle application ou autre, mais toujours à la troisième personne : « L’application doit être mise à jour » ou « Le système doit être éteint puis rallumé ». Interrogeant cette IA, j’entrais en interaction avec un dispositif numérique, technique donc, se définissant à mon égard comme un interlocuteur présentant dans son expression les attributs de la conscience de soi, d’une certaine identité. Ce ‘je’ nous plonge dans des abîmes de confusion (l’IA, concurrent ou modèle ?), d’angoisse (la Vallée de l’Étrange), ébranle notre identité (nouvelle atteinte narcissique, thème déjà abordé dans un post antérieur).
Tel est le fil: identité, langage etc, dont nous allons en premier nous saisir dans cette pelote complexe. « Sans plus attendre », ai-je précisé quelques lignes plus haut, cette formule néanmoins ne devant pas être entendue trop littéralement, vu qu’il s’agira d’un prochain post, que l’auteur espère pouvoir soumettre ici au plus tôt (mais l’expérience de ce quelques années de blog incite à considérer d’une manière assez relative les évaluations temporelles en question). D’autres brins de laine déjà attirent mon attention, suscitant moultes notes et lectures, et viendront, c’est du moins le vœux que je formule aujourd’hui, s’ajouter, en temps voulu.
Note postliminaire. Il ne rentre pas dans notre objet de réaliser une présentation, une synthèse critique ou je ne sais quel ‘dossier IA’. Nous l’avons dit, le sujet est aussi touffu, complexe, que les analyses un tant soit peu inspirées à son propos sont rares. Il serait sans doute malaisé pour le lecteur de suivre le fil du périple entamé ici sans avoir un minimum consulté l’une ou l’autre ressource extérieure. Je me permets donc d’en recommander trois parmi d’autres, de styles très variés mais concises et aisément abordables : https://needtoknow.fyi/cards/ (en anglais), https://maisouvaleweb.fr/?s=intelligence+artificielle, https://framamia.org/fr/
Toujours agréable et intéressante lecture, même si le propos n’appelle pas nécessairement et spontanément le qualificatif d' »agréable ». Curieux et impatient de lire « au plus tôt » la suite (sans pression aucune).
Merci JJ pour ces encouragements constants.
De relatie tussen technologie en bewapening is echter fundamenteel. En de geschiedenis van AI in de afgelopen decennia is voornamelijk militair.
Virilio resonneert.